La meunerie dans l’Ain en 2017, quatre moulins en activité

– Le Moulin Cassal « la meule de pierre » à La Boisse. Ce moulin très ancien possède un droit d’eau depuis 1348. Comme son nom l’indique, sa spécificité est la mouture sur meule de pierre. Auparavant propriété de Gervais et Gérard Marty, il a intégré en 2010 le groupe familial Nicot meunerie qui possède 7 sites.

– Le moulin de l’Ange, Malissard père et fils à Montluel. Pierre de Gerbais lui a donné le nom du bief de Langes qu’il venait d’acquérir en 1375 ; ce moulin est donc très ancien. Il est exploité depuis 4 générations par la famille Malissard et est actuellement dirigé par Patrick Malissard. Environ 15 tonnes de blé sont travaillées par jour pour produire de la farine ou des semoules. Mais du maïs, du seigle ordinaire ou bio, et du riz sont également écrasés.

 Les moulins de Maillat  est une entreprise activité depuis le 1er janvier 1964. Depuis 2000, elle est dirigée par Philippe Chervet. Ce moulin produit de la farine panifiable de blé et de seigle, environ 400 t/mois. Il continue à utiliser l’énergie hydraulique lors des hautes eaux d’hiver. Cinq personnes sont employées sur ce site dont l’origine est très ancienne : des documents attestent de l’existence de moulins sur la Doye de Condamine au XIIIe siècle.

– Le Moulin Marion à Saint-Jean-sur-Veyle. Les origines de ce moulin remontent au XVIe siècle A la fin du XIXe siècle, le moulin Gaillard était l’un des plus importants sur la Veyle, il comportait 7 paires de meules mues par des turbines. Il deviendra à partir de 1800 la propriété des familles Verne, Marion et Pelletier. Georges Pelletier, membre fondateur de l’AMA 01, a dirigé le moulin de 1962 à 1983. Après avoir racheté l’établissement en 1984, Maria et Michel Pelletier se sont rapidement orientés vers la mouture des céréales issues de l’agriculture biologique. En l’an 2000, une nouvelle usine pour l’alimentation animale bio a été édifiée, complétée en 2009 par une minoterie produisant de la farine panifiable.